Bon, cette fois, c sûr, c'est LE MOMENT !!! Shun*fille* va faire l'amour pour la première fois !!! Et apparition de Kanon. *slurp*slurp*

La Femme Chevalier Inconnue

Troisième partie : Première fois.

Par Liriel

 

Seyar sentit nettement une pointe de jalousie Shun venait de refuser encore une fois la danse qu'il lui proposait, et en revanche, venait d'accepter de la part de Kanon.

- Il est drôlement mignon, Kanon. murmura Pandore qui dansait TREEEEEEES serrée contre Ikki, et pas très loin de Shun et de Kanon.

Ce dernier jeta un oil vers sa sour.

- Elle s'amuse, c'est déjà un plus.

Pandore cligna des yeux. La façon de danser de Shun était provocante, drôlement sensuelle. Le phénix regarda la jeune femme aux yeux violets.

- Pandore, ne me dis pas que tu es jalouse de ma petite sour ?

- Non. Je dis juste qu'elle danse vraiment très bien. De façon à provoquer la jalousie dans les cours de Seyar et Hyoga, toujours.

Ikki fit un sourire étrange, plus un rictus qu'un sourire.

- C'est son cour. A ton avis, lequel vas-t'elle choisir ?

La jeune femme regarda un instant Shun qui dansait vraiment de façon provoquante contre Kanon. Ce dernier était tellement rouge qu'il rivalisait avec les tomates-cerises.

- Hum. Elle les regarde tous les deux de la même façon, mais son cour penche pour Seyar. Elle a toujours été amoureuse de lui.

Phénix grogna.

- J'aurai crû que c'était de Hyoga, qu'elle était amoureuse.

Pandore fit un mouvement insouciant de la main.

- Elle lui a peut être sauvé la vie, mais lui sauver la vie ne signifie pas forcément d'être amoureuse. Bon ! Fini de parler de ta sour ! Si tu t'occupais un peu de moi ? Fit-elle, câline.

Ikki ne se le fit pas dire deux fois. Il jeta de nouveau un oil sur sa sour et enfuit son visage dans le creux du cou de sa compagne, qui soupira de bonheur.

- Tigresse ?

- Oui ?

- Tu agis un peu comme une femme jalouse, fit Ikki, un peu amusé du comportement de sa compagne.

Elle le repoussa un peu, de façon à pouvoir le regarder, et plonger son regard lavande dans le regard bleu glacé.

- Non, je ne suis pas jalouse. Je sais que ta petite sour passe avant tout. Et je l'accepte.

Phénix fit un rictus de loup, dévoilant légèrement une denture éblouissante.

- Et. Et si je te disais qu'on pouvait partir très loin. Loin de Shun, de Seyar, d'Athéna. de tout le monde, tu dirais quoi ?

- Je dirais que tu es fou !

- Oui. Fou amoureux de toi.

Il l'enlaça et lui embrassa le cou. Pandore jeta un dernier regard vers Shun.

Cette dernière la regarda et lui fit un sourire identique à celui d'Ikki.

*

* *

Seyar crût qu'il allait sauter sur scene lorsqu'il vit la danse plus que provoquante de Shun, qui souriait en le regardant. Il se dirigea vers le bar et rejoigna Hyoga qui sirotait tranquillement une Sangria (désolée, je suis anti-alcool, moi.)

- Hyoga ? Tu es disponible ?

Le blond jeta un regard autour de lui, faisant baisser les yeux des filles qui étaient accompagnées et qui mouraient d'envie de danser avec lui.

- 'Ton avis ?

- Mouais. Je peux te parler deux minutes de Shun ?

Hyoga jeta à son tour un regard à la jeune femme aux cheveux verts. Elle était vraiment douée, quand elle le voulait !

- Quoi ? Elle s'amuse.

- Première erreur, elle ne s'amuse pas, elle nous provoque.

- Tu te fais des illusions.

- Bien sûr, bien sûr, marmotte, chocolat, papier d'alu. Ses vêtements aussi, je me fais des idées ?

Hyoga se tourna vers Pégase, une lueur pas très aimable brillant dans les yeux bleux.

- Si tu as la moindre chose contre la tenue de Shun, siffla t'il, ce n'est pas à moi qu'il faut le dire. Mais A ELLE !

Seyar baissa le regard.

- Tu es vraiment amoureux, n'est-ce pas.

- Je l'ai toujours été. Femme ou homme, elle est toujours le bébé qui pleurait pour un rien et qui était si mignon. De mignon, elle est devenue carrément craquante.

Ikki s'approcha des deux chevaliers et tenta un sourire engageant.

- De quoi vous parlez ?

Pégase déglutit.

- De ta sour.

La physionomie d'Ikki changea. Il attrapa Seyar par le col de sa chemise et le souleva de terre, de façon à l'avoir droit devant ses yeux.

- Dis le moindre mal de ma petite sour, et c'est à moi que tu vas avoir affaire.

Seyar se débattit faiblement.

- Tu. m'étouffes !

- Je te lâcherai uniquement si tu me promet de ne faire aucun mal à Shun. Tu sais combien mes pouvoirs sont étendus. Et que tu sois la réincarnation de Pégase, ça m'est aussi égal que de ma première chemise.

Hyoga posa un bras sur l'épaule d'Ikki.

- Calme-toi, tu l'étouffes vraiment.

Le phénix posa sa proie et s'en retourna vers Pandore.

- Ce que j'ai dis à Seyar est aussi valable pour toi, Hyoga. Je sais très bien que vous la convoitez tous les deux.

Pandore ajouta :

- Son choix risque de vous surprendre !

Les deux chevaliers se regardèrent et reposèrent leurs regards sur la vision du corps désiré en mouvement.

*

* *

La jeune femme aux cheveux verts dansait de façon provoquante pour démontrer à Pégase et Cygnus que si elle devait en choisir un, ça serait elle qui le déciderai. Sa mère était venue en rêve lui parler, et la conversation l'avait plus qu'étonné. Qu'elle sache dans les pensées étaient une chose, mais qu'elle en connaisse autant sur les hommes, c'en était une autre.

Elle se repassa mentalement la discussion qu'elles avaient eu toutes les deux.

-Tu sais, si tu veux vraiment que l'un deux te choisisse, et bien... il faut que tu lui montres de façon assez explicite !

- Mais Galatée.

-Tsss ! Tu sais te faire féminine, quand tu veux. Fais-toi désirer. Tu en meurs d'envie !

- Je ne veux pas casser une amitié longue depuis notre enfance commune !

- Ils t'aiment tous les deux. Ils comprendront ton choix.

- Je l'espère !

Shun se colla un peu plus contre Kanon, qui la repoussa doucement. Elle lui fit un sourire provoquant et l'embrassa dans le cou. Elle s'amusait vraiment pour la première fois depuis. depuis. deux mois.

Voyant Kanon reculer une fois de plus et devenir plus que rouge, elle lui murmura à l'oreille :

- Désolée de de faire ça, Kanon, mais c'est la seule et unique façon de prouver à celui que j'aime que je le veux !

Le jumeau de Saga fit un rictus.

- Pas de problème. Je comprend mieux ta façon de bouger. Dommage que tu sois amoureuse, Shun ! J'aurai adoré être avec toi.

Elle éclata de rire.

- Ah oui ? Je croyais que tu étais amoureux de.

- Histoire ancienne. C'est Seyar, n'est-ce pas ?

La jeune femme regarda l'ancien Général de Poséïdon droit dans les yeux, une lueur incrédule brillant à travers les spots.

- Comment as-tu deviné ?

- Bof, pas très difficile à deviner. On est tous au courant.

Il l'entraîna à part et lui tendit un trousseau de clé.

- Qu'est-ce que ?

- Un petit cadeau de quelqu'un qui sait ce que l'appel de l'amour réserve. Amuse-toi. Ikki m'a confié ta garde, j'espère lui faire honneur !

- Niisan est encore parti ?

- Oui. Se marier.

- Se marier ?!?

- Pourquoi pas. Même le plus " glaçon " des hommes a le droit de tomber réellement amoureux ! Je ne suis pas le seul glaçon sur terre, tout de même !

L'image fit pouffer la jeune femme.

- Puisque tu m'offres ta chambre, j'accepte. Je ne sais pas comment te remercier, Kanon.

- Bof. A part le fait que je craque littéralement pour toi, ça va.

- Désolée. Mais j'aime Seyar.

- Et Hyoga.

Shun baissa la tête. Une larme se mit à couler.

- Je ne sais pas lequel choisir. Que faire ? Niisan, pourquoi es-tu parti au moment où j'avais besoin de toi ?

- Je ne suis pas le plus doué pour donner des conseils, mais Saga m'a dis une fois qu'il fallait laisser parler son cour. Je l'ai bien fait, moi !

Shun soupira et quitta les bras de l'ex-général.

- Moui.

Saori s'approcha du comple incongru.

- Puis-je me joindre à vous ?

Shun recula.

- Je. je m'en vais, Saori, je suis fatiguée. A demain !

- Mais.

- T'inquiète pas, elle est assez grande pour savoir ce qu'elle fait.

- C'est justement ce qui me fait peur.

- Pff ! Tu te fais du soucis pour rien, Athéna ! Ton chevalier est forte. Ne t'inquiète pas pour elle et va rejoindre ton dragon, il meurt d'envie de te faire rugir. C'est avec Aiolia que tu aurais dû aller, vu que c'est un lion, tu aurais pû rugir de plaisir !!!

- KANON !!!

Le jumeau de Saga s'éloigna, se tenant les côtes de rire. Il reprit pourtant son sérieux lorsqu'il vit Shun sortir et se diriger vers l'appartement.

Il s'approcha discrètement de Seyar et lui murmura quelque chose à l'oreille.

- Que t'as t'il dis ? Demanda Hyoga une fois qu'il fut éloigné, et qu'il ne puisse pas entendre.

- Heu. rien de particulier.

Hyoga compris qu'il mentait, mais ne dis rien.

Peu de temps après, Seyar disparut.

*

* *

Shun arriva devant la porte de l'appartement. D'une main tremblante, elle ouvrit la porte et enleva ses talons aiguilles.

- Aïe. J'ai vraiment pas l'habitude de ses chaussures. J'ai trop mal aux pieds !!!

Un bruit attira son attention.

Coup de sonnette, Porte qui s'ouvre. Deux corps se rejoignent et s'embrassent.

- Seyar. Comment as-tu deviné ?

Le brun embrassa d'abord la jeune femme avant de répondre.

- Grâce à Kanon. Il m'a dis de te rejoindre ici.

- .

(Note : aïe. aïe. aïe. CA Y EST !! Mea culpa pour celles qu'aiment pas Seyar, MAIS MOI JE L'AIME BIEN !!!! non mais.)

Pégase posa une pluie de baisers légers comme des papillons sur la joue et le cou de Shun, qui se mit à frissonner de plaisir.

Instinctivement, elle le tira vers la chambre. Tous deux s'écroulèrent en riant sur le lit. Brusquement, elle s'arrêta de rire et le regarda, noyant ses yeux émeraudes dans les siens, marrons.

- Seyar. fit-elle d'une voix vibrante d'amour.

Il ne répondit pas tout de suite et se serra plus contre elle. La chemise devenait transparente, tant elle était fine et collée à sa peau.

Pégase fit une caresse légère sur la naissance du sein, ce qui eut pour réaction de faire trembler Shun plus encore et de lui passer la main dans les mèches brunes.

- S'il. Non. arrête.

Il releva la tête et sourit.

- Pourquoi ? Donne-moi une bonne raison et j'arrêterai.

Elle ne savait pas quoi répondre. Non, elle ne désirait pour rien au monde qu'il arrête, mais qu'il continue ses douces caresses, qu'il ne fasses plus qu'une seule et unique personne avec elle. Elle le ressentait si fort, ce désir !! [1]

Seyar retira lentement sa chemise, et palpa avec douceur les deux rondeurs. Il descendit sa bouche au niveau des deux tétons, qu'il se mit à sucer doucement, puis à mordiller. Shun gémissait de plaisir, en même temps qu'une sensation absolument inconnue lui montait du bas ventre.

Comme dans un souffle, le pantalon, la jupe et la chemise disparurent, les laissant tous deux en sous-vêtements. Se cambrant pour en avoir plus, elle ondula du bassin.

Doucement, une des mains de Seyar quitta son épaule pour glisser entre ses cuisses. Il la caressa lentement, prolongeant cruellement le désir.

Shun ouvrit un instant les yeux et replongea son regard dans celui de Seyar. Ce qu'elle y lu la stupéfia. Jamais elle n'aurait crû lire autant de désir, et elle compris qu'il faisait un immense effort pour ne pas la faire sienne immédiatement.

Pressant ses longues jambes contre les siennes, faisant glisser à son tour ses mains sur la poitrine large et musclée, elle lui retira le dernier vêtement qui les gênaient, pendant qu'il faisait de même avec elle.

Ils se regardèrent un instant, s'admirant l'un l'autre.

- Tu. Tu es magnifique. souffla t'il.

- Merci, répondit-elle simplement avant de se coller contre lui. Lentement, il guida son membre vers le sanctuaire de son innocence [2] et la pénétra avec douceur. Remuant le plus lentement possible, il s'arrêta brusquement contre une petite paroi qui l'empêchait d'aller plus loin. Fermant les yeux, sachant qu'il allait lui faire mal, Seyar l'embrassa et força d'un coup sec. Un hurlement étouffé répondit et des larmes se mirent à couler des deux émeraudes.

- Mon bébé. je sais, je t'ai fait mal. mais il le fallait ! Il fallait que je te déflore ! [3] Je suis désolé de t'avoir fait si mal.

Shun ne répondit pas, détournant le visage pour l'enfouir à la naissance de l'épaule.

Seyar se remit à bouger très lentement. La douleur était encore très présente, puis elle s'estompa lentement. Brusquement, une délicieuse sensation s'empara d'elle.

Ses pleurs se transformèrent en gémissements de plaisir, et elle tenta de bouger pour sentir encore et encore tout l'amour que Seyar pouvait lui donner.

Ce dernier, sentant encore plus l'étroit fourreau se resserrer, eut quelques difficultées à se retenir. Ce ne fut qu'au moment où il la vit se détendre qu'il se répandit en elle.

Seyar resta quelques instants en elle et se retira.

Il la prit dans ses bras et l'embrassa.

- Tu es merveilleuse.

- .

- Shun ?

Pégase ouvrit les yeux. Elle pleurait.

- Pourquoi ?

- Je. Je ne sais pas. je me sens vide.

- .

- Oh, Seyar. Je t'aime.

- Je sais, Bébé, moi aussi.

Elle se blottit dans ses bras et s'endormit aussitôt. A son plus grand étonnement, Seyar fit de même.

*

* *

Dans la boîte.

Hyoga fulminait contre Seyar. Shiryu s'approcha de lui et lui posa une main sur l'épaule. Le regard rempli de haine qu'il rencontra le fit sursauter.

- Que t'arrives-t'il pour que tu sois dans un état pareil ?

- 'Me l'a piqué. Mon meilleur ami m'a piqué la femme que j'aime !!

Shiryu se gratta le menton.

- Tiens, on dirait que l'histoire se répète.

- Pardon ?

- Non. Rien. Une bêtise.

- Je.

Le russe s'arrêta brusquement en voyant une silhouette bien connue s'approcher de lui.

- Shun ? fit-il, plus pour lui même que pour Shiryu.

Le Dragon lui-même en resta bouche-bée.

- Si c'est Shun. Elle a changée.

 

A SUIVRE

suite // suite (avec Hyoga)


Liriel> comment ça, c'est pas bien de faire durer le suspense !

Seyar> sisisisisisisi !! C'est très bien !!!!

Hyoga> -_- Toi, le voleur de femme.

Liriel> Mais c' est fini votre crise de jalousie, à tous les deux ??? Toi, Hyoga, j'ai trouvé que tu te le tapait un peu trop souvent, Petit Shun !! J'ai décidé d'innover !

Shun> ?_ ? Hyoga ?

Liriel> -_- Laisse tomber.

[1] Euh, pas de blagues, hein.. Je parle du désir non pas physique, mais le plaisir. comment dire ? les sentiments ! Elle a envie de lui !!!

[2] J'aime beaucoup cette expression, je la trouve vraiment appropriée pour Shun qui est encore vierge.. Je précise que cette métaphore n'est pas de moi, mais du livre de Bertrice Small, " Le Pavillon Du Tatar "

[3] Là, je remercie ma mamoune pour cette si jolie expression. Shun lui a tout de même fait un beau cadeau, à Seyar.